En rentrant de l’école, je suis avec les enfants, on va dehors, on donne le bain, impossible de se mettre en cuisine car ils font le bazar à côté.
Mais il faut que je cuisine pour mon régime.
La solution qui me conviendrait le mieux, c’est donc de cuisiner après les avoir couché. Ca me demande quand même des efforts, car généralement, j’attends avec impatience le coucher pour me détendre, et pas pour faire encore des corvées. Et ça, je peux l’envisager à court terme, mais toute ma vie, je ne sais pas.
Il faut aussi que je cuisine d’avance. Soit je congèle, soit je mets au frais. Je pense aussi que si je prépare des plats à l’avance, ça évite le gros craquage du soir quand tu n’as aucun courage pour te mettre en cuisine, et que le kebab est à 3 minutes en voiture…
Mon point faible, c’est la gestion des légumes dans le frigo. J’en perds toujours car ils traînent. Mais je connais la solution: je les achète, et je les cuisine le jour même…
Ca fait un moment que je me dis tout ça, mais je n’ai pas encore eu le courage de le faire… Allez courage, je vais y arriver!
Savez-vous qu’il faut 3 semaines pour créer une nouvelle habitude, et donc pour que ce qui est difficile au départ, devienne une routine? Moi, j’ai l’impression que, année après année, je réussis à faire de plus en plus de choses, de plus en plus facilement. Si je devais lister toutes les taches que je fais aujourd’hui, par rapport à quand j’étais à la fac par exemple, je pense que c’est multiplié par 5 au moins!
Ce qui est dur à avaler, c’est qu’à la fac, la part de loisirs était d’au moins 80%( fumer, discuter, café, karaoké, soirées staps…). Aujourd’hui, ça doit être 5%. Mais bon, quand je vois la génération de nos parents qui commencent leur retraite, je me dis qu’un jour(lointain, certes), je n’aurai plus personne de qui m’occuper, et plus de boulot, et là, les loisirs reprendront le dessus.
En m’écoutant parler, je me dis que je suis vachement positive comme fille
Plus que 30 ans de galère, elle est pas belle, la vie?