J’ai souvent des idées d’article pour le blog, que je repousse à plus tard par manque de temps.
Ces derniers temps, il y en a deux que j’ai eu envie d’écrire, et qui, au bout du compte, se rejoignent.
Le premier sujet concerne les « personnes négatives ». Celles qui voient le mal partout, qui critiquent tout et tout le monde. Ces personnes là me donnent le cafard. Quand une de nos « amies » critique tous ses propres amis, on sait qu’on s’en prend plein la tronche par derrière, ou alors, on est très naïve. Je déteste aussi les remarques cinglantes de certains parents d’élève, ou les conseils bien-pensants de membres de la famille qui, indirectement, désapprouvent nos choix. Toute ce négativisme nous fait avoir peur des gens, nous empêche d’être spontané… La critique est leur mode de fonctionnement, et elles pensent « exister » en émettant sans cesse des commentaires négatifs sur tout. Mais bien souvent, il leur est impossible de dire ce qui est bien.
A l’inverse, certaines personnes ne procurent « que du bonheur »! Quelques heures avec elles te donnent du baume au coeur, t’apportent de la légèreté. Mais ces personnes sont tellement rares que je suis toujours sur mes gardes, et que je n’accorde pas facilement ma confiance. J’en ai pourtant rencontré plusieurs ces dernières années, ça me redonne un peu d’espoir!
Mais rien n’est tout noir ou tout blanc. Moi-même, je ne sais pas où je me situe dans tout ça. Je peux critiquer(mais ce n’est pas un automatisme!), et il est vrai que les compliments sont plus difficiles à faire. A chaque fois que j’y pense, je me dis qu’il faut que je fasse des efforts pour voir ce qui est beau chez les gens, et arrêter de pointer leurs défauts.
Le deuxième sujet concerne les points de vue, qui peuvent eux aussi être positifs ou négatifs. Je peux me morfondre et faire une dépression parce que je n’aurai plus de grossesse, ou bien, je peux me dire que j’ai la chance d’avoir un mari, 2 enfants, un job, une maison, mes parents, etc. Nous avons parlé à midi d’un petit garçon qui se bat contre un cancer, qui fait rechute sur rechute, et à qui on attribue 60% de chance de survie. A côté de ça, quel est le poids d’une remarque amère de parents d’élève? ou du lave vaisselle qui est foutu?
On accorde trop d’importance à des futilités, au point de s’en rendre malade.J’aimerais réussir à garder en tête tout le positif, les petits rayons de soleil du quotidien, et faire abstraction du reste. Voir la vie du bon côté, tout simplement. Pas facile à faire! Et pas naturel non plus pour moi. Je pense que l’on peut être heureux, et ne pas s’en rendre compte, ou ne pas en profiter.
Dans beaucoup de bouquins de développement personnel/psychologie, ils conseillent la méditation. Idéale pour prendre du recul, et se recentrer sur l’essentiel. Par exemple, chaque soir, se remémorer un moment agréable de la journée. Il faut que j’essaye!
Tiens, aujourd’hui: Mon bonheur a été de retrouver Mikaël qui était absent depuis hier. Et aussi, mes petits( à l’école) qui commencent ENFIN à chanter avec moi les comptines.
Ce qui est dur, c’est que quand je cherche des évènements positifs, j’en ai 10 négatifs qui me traversent l’esprit… Il y a encore du boulot avant que je sois une vraie optimiste